• Je brûle de connaitre votre visage.

    Je rêve que vous daignez jeter un regard sur moi.

    Je détaille chaque fragment de votre corps, chaque grain de votre visage, à cette moue révoltée, un peu, peut-être comme un enfant boudeur, et le frisson qui me parcourt est délicieux.

    Je n'ose vous nommer, de peur d'être impolie, mais tout bas, je me répète votre prénom, et vous emblez exister quelques instants.

    "Chaque minute qui s'égranne tisse en moi l'espèrance irraisonnée..."

    ...

    Une larme perle sur ma joue soudain blême. Impultion: interieur / exterieur. C'est tout ce que j'avais tenté d'occulter que je vomis, là, sur un sol noir. Je crie, je hurle, chaque inspiration que je prends a un goût de non-retour. Je pleure ce rêve brisé, je pleure mon étoile, je pleure ce que je ne serai jamais, je pleure ceux que j'ai aimé, et que j'aime encore, je pleure le jour qui ne s'est plus levé depuis, je pleure mon amour, mon amour, mon amour...

    Je pleure cet amour qui n'existe pas...


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  • Etant donné l'égocentrisme aigu qui me caractérise, (je suis censée être fière de mon ancien journal...) j'avoue, celui-ci est la continuation de "My Death...".

    C'est dit.


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  • Je devais avoir six ans quand j'ai commencé à suivre sérieusement des cours de danse classique. Je fus comblée, je pouvais m'enivrer à volonté de tutus, de volants roses, de ballerines... J'observais les filles avec envie parce que j'étais un garçon.

    J'étais sur(e) de ne pas être une fille: je portais un pantalon.


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